Nana Md Laghdaf écrit à propos du rapport de la Cour des Comptes:

Voici quelques jours, des rapports de la cour des comptes ont été publiés à travers un procédé que l’ont désigne communément par « fuites ».
Ces rapports ont été galvaudés à travers facebook, wattsapp.
Ceci appelle de ma part les observations suivantes :

1/ il me paraît regrettable que cette honorable institution, aux missions fondamentales dans le contrôle juridictionnel et de gestion des finances publiques soit sujette à des fuites et ce qu’elle que soit la réalité de la procédure empruntée par cette fuite; que la cour en soit victime ou l’auteur.
Ceci est d’autant plus regrettable que les rapports en question sont provisoires et ne bénéficient donc pas encore de l’autorité de la chose jugée.
Ils portent ainsi atteinte à des gestionnaires publics, jetés en pâture sur la base de fautes non encore établies par la cour.
De même la fuite de ces documents provisoires pourrait ôter à cette haute juridiction la fiabilité en principe inhérente à une telle responsabilité impliquant que les rapports publiés soient définitifs.

2/ La cour des comptes est chargée au terme de la loi du contrôle des servis publics, des collectivités territoriales, des établissements publics, des sociétes nationales, des sociétés mixtes dont l’Etat détient au moins la moitié du capital etc.
Il me semble alors particulièrement surprenant que dans ces rapports, ni la Sonimex, ni l’Ener, ni la Somelec, l’aéroport, la cession du domaine public et j’en passe, n’aient figuré nulle part.
Cette grosse lacune laisse croire que l’auteur de ces fuites a procédé à une opération de diversion en focalisant l’opinion sur des miettes figurant dans des rapports dont l’exactitude reste aléatoire.
Serait-ce une manière de noyer le poisson ?
Je n’en sais rien