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RFI écrit sur la manif de jeudi réclamant le retour des opposants exilés

En Mauritanie, près d’un millier de personnes ont participé à un « sit-in », ce jeudi matin, devant la présidence de la République pour exiger le retour des exilés politiques du régime de l’ancien chef de l’État Mohamed Ould Abdel Aziz. Parmi ces exilés, des journalistes, des blogueurs, des artistes et des hommes d’affaires.

L’ancien régime les avait accusés de crimes économiques et d’atteinte à la sureté de l’État avant d’engager des poursuites judiciaires contre eux en 2017. Accusations sans fondement selon leurs familles et avocats qui ont toujours dénoncé un acharnement politique et ont demandé la levée des poursuites judiciaires.

« Je suis venu à cinq heures du matin pour participer activement à cette manifestation contre l’injustice. Nous voulons que nos frères rejoignent la patrie sans délai. Ils sont arbitrairement contraints à l’exil du fait d’un régime qui n’est plus là. Aucun d’eux n’a tué ou volé. Cela doit être réparé », estime Naji, un manifestant.

Pas d’ouverture sans retour d’exil pour les manifestants

La demande de Naji est reprise par l’artiste et ancienne sénatrice Malouma Mint El Meidah. Elle interpelle le nouveau président mauritanien : « Ce président aujourd’hui, Mohamed Ould Ghazouani, il a commencé de faire une ouverture à tout le monde, il veut que tout le monde soit content et cette ouverture là, ça n’existe pas tant que les citoyens sont exilés. »

À l’origine de cette série d’accusations, on retrouve le dossier Bouhamatou, du nom de l’homme d’affaires accusé par l’ancien pouvoir d’avoir orchestré à partir de l’étranger une campagne contre le référendum de 2017.

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